Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Sans vouloir déplaire à plusieurs fanatiques de Bob Marley, de son vrai nom Robert Nesta Marley, et des rastafaris en général, le présent article entend aborder la question de l’utilisation et de l’instrumentalisation du mode vie rastafari comme outil pour détruire tous les mouvements de droits civiques des noirs aux États-Unis mais également pour détruire tout mouvement de réveil et d’affirmation des noirs dans le monde.
Commençons par la musique reggae dont on dit souvent qui est jamaïcaine, en effet, sauf les premières créations musicales de Bob Marley sont authentiquement jamaïcaines et tout le reste de ses chansons ont été sorties des laboratoires des studios de musiques londonniens où se mélangent des sont du jazz, du rock, du blues avec des fréquences de sons qui stimulent des zones du cerveau qui a rapport avec l’ivresse.
Autrement dit, ce sont les services secrets américains et anglais qui ont pris en main la musique de Bob marley pour l’infester avec des sons qui s’attaquent au cerveau de l’homme noir en créant chez eux des hallucinations, de l’euphorie, de l’agressivité et de l’incoordination.
Et, vous imaginez les effets que cela produit en intégrant la consommation des drogues, comme le crack, la marihuana, la cocaïne, alors vous avez des individus qui perdent complètement leurs contrôles tandis qu’ils développent des sentiments, des émotions et des passions extrêmement violents.
Évidemment, vous comprendrez que la drogue a été introduite par les services secrets britaniques et américains dans la culture rastafari afin de détruire les mouvements de droits civiques aux États-Unis et partout dans les pays de cultures africaines et de populations africaines ce, parce que Bob Marley incarnait, à ses débuts et compte tenu de ses liens avec la culture rastafari, l’expression du discours des noirs dans le monde.
Malheureusement, il a été dépassé par son propre discours et du message qu’il espérait livrer aux noirs et à toute l’humanité toute entière. Bob Marley a été donc détourné et désorienté dès le moment qu’il avait décidé de se faire enregistrer dans les studios de musiques de Londres.
À la fois, les spécialistes anglais réarrangeaient sa musique, de même, ils lui fournissaient la drogue et de tous les psychotropes sous le fond d’une certaine liberté de consommation que les gouvernements lui permettaient.
Or, c’est cette soi-disant liberté qu’il jouissait qui allait devenir l’engrais fondamental de son instrumentalisation par les gouvernements américains et de toiutes les autres puissances impérialistes qui s’opposent au réveil des noirs dans le monde et plus particulièrement aux États-Unis où le mouvement des noirs prennaient de plus en plus des tournures révolutionnaires et de luttes raciales.
Le son, les fréquences de sons de la musique reggae mélangé avec la liberté de consommer de la drogue et des psychotropes en général devenaient de véritables coktail explosifs pour les noirs car, Bob marley était devenu un idole pour les noirs mais également il était la principale bombe qui allait les détruire massivement.
L’idole devient à la fois le modèle et l’exemple mais en même temps il est le destructeur efficace juste parce qu’il était intelligemment utilisé par des puissances qui l’utilisaient à leur guise et à son propre détriment.
Sa musique n’était plus jamaïcaine et sa liberté était programmé, son message devenait un poison pour ses propres frères qu’il se croyait défendre. Avec ses consommations exagérées de drogue,
Bob Marley était devenu le parfait héro que les anti affirmation des noirs voulaient avoir et dès lors, en tant que produit fabriqué de toutes pièces, il était devenu le Mythe vivant, un dieu noir moulé dans les machines idéologiques de l’occident pour détruire toutes formes de mouvements d’affirmation des noirs dans le monde.
Pour le reste, tout le monde connait la suite, d’abord Bob marley avait cessé d’être lui-même, il devait composer à partir des critères et de l’inspiration qu’on lui dictait et surtout, il n’était plus dans une logique d’affirmation et d’émancipation des noirs dans le monde.
Toute la culture rastafari qu’il voulait incarner avait perdu son sens, son essence et son orientation sans oublier qu’il avait cessé aussi de s’impliquer ou de pousser son discours au-delà de sa petite personne, au-delà de sa petite réussite personnelle.
On a qu’à écouter les premières chansons de bob marley en comparaison avec ces dernières compositions pour comprendre en quoi le roi du raggae était devenu déconnecté avec toute sa philosophie du début de sa carrière.
Aujourd’hui encore, on peut également voir et comprendre les effets négatifs de Bob Marley sur les autres musiques, en particulier sur la manière que cette musique a dévié la tendance racine que prônait le Groupe Boukman Expérience.
Les médias occidentaux et laocaux en Haïti ont fait sans le savoir ou non des propagandes continues de cette forme de musique sur de longues périodes jusq’à faire croire aux leaders de la musique racine de se détourner de leurs vrais chemin celui de l’affirmation de la musique créole.
Aujourd’hui lorsqu’on écoute les groupes racines on dirait que l’on écoute du raggae même si le message demeure encore interressant, il n’en demure pas moins vrai que le médium lui-même ne se conjugue plus ensemble.
La musique racine est une musique qui nous réveille, nous les noirs. Par contre le raggae est une musique féodale fabriquée de toute pièce pour nous aliéner et nous désorienter.
Ainsi lorsque des gens aussi intelligents que la Famille Beaubrun dont Lòlò, Eddy et tous les autres se tournent vers cette musique, on peut facilement comprendre comment les puissances impérialistes sont capable de définir notre façon de penser voire notre propre comportement. Nous sommes des aliénés.