Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Vouloir et Travailler pour que haïti se développe, progresse et se démocratise ne semblent pas faire partie des intérêts, de la priorité et de la réalité des haïtiens. Ce qui devait pourtant pénétrer chaque haïtien et chaque décideur et dirigeant de ce pays est devenu un cauchemar et à la limite une sorte de fiction irréalisable.
Tandis que nous claironnons à chaque jour que la société haïtienne est une société de collaboration, de solidarité, de têtes ensembles, de compassion et de charité par contre, nous refusons de travailler ensemble, nous sommes devenus extrêmement égoïstes, nous nous entredéchirons, chacun cherche et s’enrichit au détriment des autres et de la grande majorité, nous nous vendons aux étrangers et nous refusons catégoriquement de nous entendre sur quoique ce soit.
Par conséquent, seulement quelques petites minorités d’haïtiens, plus agressifs qu’intelligents, de nous et dans chaque secteur d’activité économique, politique, social et culturel arrivent à s’accaparer pour eux et leurs familles les 99% des richesses du pays.
Les plus riches s’accaparent de la plus grosse part alors que les éléments de la classe moyenne participent à cette exploitation abusive en se contentant de quelques miettes de subsistance qu’on a laissé tomber pour elle. En fait, cette classe moyenne se renie et refuse de s’identifier à elle-même car elle n’a pas de conscience de classe ni de sentiment d’appartenance.
Et, à chaque fois qu’un élément de cette classe moyenne commence à progresser et aà améliorer son propre sort, il change complètement de quartier physique et mental pour se comporter comme faisant partie de la classe des riches.
Le résultat de ce transfert de classe, c’est qu’il s’isole de son troupeau et de son groupe habituel en cessant d’être une référence et un exemple pour ses propres frères de classe. Par contre, c’est au moment de crises majeures où il ne pourra plus mener sa vie de classe dominante qu’il sera obligée de se retrancher et plonger vertigineusement vers sa véritable classe moyenne.