
Comme je l’avais anticipé et contrairement à plus d’un sur la premierministrabilité de Evans Paul comme l’un des moyens pour résoudre la crise politique actuelle ou du moins en théorie, les nouvelles confirment le choix de Evans Paul par le Président Joseph Michel Martelly.
C’est le meilleur coup politique du président de la République à la fois pour conserver sa propre place et pour ne pas déboucher, à court terme, sur une escalade de violence dans le pays au cours de la prochaine année hautement historique pour le pays.
Je crois que Evans paul ne devra pas rencontrer trop d’obstacles pour se faire accepter par les deux chambres du parlement de Haïti ni non plus au sein de la classe politique du pays.
Cependant, dans l’engrenage du régime néoduvaliériste et mulâtro-bourgeois du régime Martelly, les forces progressistes du pays ne doivent pas donner carte blanche au régime en place sous prétexte que c’est Evans Paul qui est le chef du gouvernement.
De même, l’entourage du régime martelly ne doit pas non plus considérer Evans Paul comme celui qui va devoir cautionner toutes leurs malversations par le fait que ce dernier fasse partie désormais de leurs clans de mafieux et de bandit légal.
Et enfin, j’espère que K-Plim ne se prendra pas trop au sérieux comme Premier Ministre et qu’il choisira beaucoup plus un rôle d’arbitre dans un grand nombre de dossiers qui l’attendent pour être réglés.
Au de-là de ces premières nécessaires considérations, que peut-on espérer de Evans Paul comme Premier Ministre de Haïti dans un contexte de divereses crises politiques économiques et sociales que connaît actuellement le pays?

On sait qu’il y a de crises électorales, de crise de confiance de la population en ses dirigeants, de la dégradation de l’environnement, des chantiers en cours, de l’affaiblissement des institutions démocratiques, du gaspillage des fonds endettés par l’État de haïti, des échecs scolaires grandissants des jeunes, du délabrement des infrastructures académiques et scolaires du pays, des problèmes d’énergies et de transport, de la baisse continue de la production agricole et industrielle du pays, des faibles revenus des ménages et du manque de services sociaux sans oublier les conditions sanitaires dans les grandes villes du pays etc. pour ne citer que ces crises là.
En même temps que le nouveau premier ministres devra montrer une continuité des affaires de l’état, il doit également tenter de mettre en place les balises pour sortir le pays de ses crises permanentes et l’instabilité qui en est résulté.
Mieux que quiconque, Evans Paul sait très bien que ces crises ont commencé à partir des années 1980 avec les mouvements de renversement de la dictature des Duvaliers.
Voilà pourquoi, Il devra continuer certaines politiques et certains programmes du gouvernement de Laurent salvador lamothe dont le revenu social (ti manman cheri) dont l’objectif est rendre autonome certaines familles monoparentales compte tenu des divereses brutalités qu’elles subissent du système économique et social du pays.
Pour y parvenir, il faudrait que le nouveau gouvernement fasse un bilan des différents programmes et projets en cours dans le pays afin de bien savoir sur quel pied dansser avec les fonds et les réserves disponibles s’il y en a vraiment dans les caisses de l’État.
De toute façon avant même d’entrer en fonction, le nouveau premier ministre doit exiger des audits de l’ancienne administration de lamothe dans le but d’avoir une nette idée des capacités de l’État.
Ensuite, il faudra réévaluer certain programmes et certain projets afin d’envisager et d’étudier leur viabilité dans le temps car selon les données que je dispose sur les différents projets que le régime a initié, plusieurs d’entre eux ne sont pas viables à long terme parce qu’ils n’ont pas de plan de financement de leurs entretiens et de leurs amortissements.
Ce sont des projets poudre aux yeux et qui ont permis à plusieurs membre du régime de voler les fonds publics. Voilà pourquoi, il serait important pour un gouvernement dirigé par Evans Paul d’obtenir leurs évaluations afin d’établir les différences managériales entre l’ancien gouvernement et le nouveau gouvernement.
À juste titre, je crois même que Evans paul ne devait pas précipiter son entrée en fonction avant le 9 janvier 2015 pour pouvoir prendre tout son temps de choisir ses ministres et ses conseillers car il s’agit d,un gouvernement de transition qu’il va diriger.
Dailleurs, c’est la principale erreur de tous les gouvernements qui se sont succédés après la

chute de Jean-Claude duvalier en 1986, ces gouvernements avaient toujours oublié qu’ils étaient des gouvernements de transition: transition entre la dictatyure et la démocratie; transition entre une économie féodale et une économie en voie de développement et de développement; transition entre un système de justice aux services des riches et un systèeme de justice démocratique et universel; transition entre une société archaïque et une société moderne; transition entre des systèmes de santé, d’éducation, social, culturel désuets et arriérés vers des systèmes développés et de progrèes etc..
Bref, j’espère qu’un gouvernement de Evans paul comprendra les diverses transitions à faire en vue de positionner le pays sur la voie et les voies du développement intégral de toutes les régions du pays. Je m’attends à la création de plusieurs commissions d’études et d’analyses des grands projets de société pour le pays ce, dans touts les départements afin de rendre visibles toutes les régions du pays.
Mais, là ou je vais attendre Evans paul et ses ministres qui formeront son gouvernement c’est le vaste projet de transformation ou du moins de réforme de notre systèeme politique républicain qui n’est pas adapté aux réalités et aux besoins du pays.

Bientôt je publierai un autre texte d’application du système politique héritage des amérindiens d’Haïti qui vise à construire et matérialiser la démocratie, la décentralisation, le développement et la légitimité de tous les acteurs politiques au premier niveau de l’État du pays, j’espère que celui qui nous a habitué avec son slogan Pays avant le pouvoir, laissera ce grand héritage aux générations à venir pour le plus grand bien de tous.
De même, je veux croire qu’il ne fera pas de promesses dans la présentation de sa politique générale ni non plus qu’il répètera comme ses prédecesseurs les mêmes lithanies et les dicours vides de sens et de réalisme mais que le même K-Plim que je connais pour l,avoir toujours suivi et noté ses moindres propos.
Je veux qu’il a retenu ses expériences comme maire de Port-au-Prince et surtout ses luttes infinies qu’il a eues avfec le ministre de l’intérieur de l’époque surtout pour mieux adapter ses projets avec la présidence bien que rienh n’empêche qu’il puisse toujours confronté la branche présidentielle de l’exécutif.
Entre autre, j’espère qu’il se souviendra qu’il a eu son poste non par faveur du président Joaseph Michel martelly mais grâce à son militantisme, son courage et son grand génie et stratèege politique.
Par conséquent, il faudra qu’il ne se laisse pas influencer par quiconque sous prétexte de x ou de y car c’est acceptant untel ou untelle comme ministre ou secrétaire d’État qu’il affaiblira son propre pouvoir.
