Aux origines des dictateurs en Haïti: comment comprendre la réalité politique en Haïti, l’histoire et les jeunes en haïti


Malgré le nombre toujours grandissant de Partis Politiques en Haïti, à chaque élection présidentielle, comme constante de la scène politique haïtienne, il y a toujours un candidat solitaire qui arrive toujours par arracher le pouvoir aux politiciens établis de la scène politique du pays. C’est le cas de Joseph Michel Martelly en 2010-2011, ce fut également la même situation pour Jean-Bertrand Aristide aux élections du 16 Décembre 1990. 

C’est comme s »il y avait une main invisible qui force le peuple haïtien à toujours se pencher du côté des candidats qui n’ont aucune tradition d’organisateur politique et de militance politique active et organisée. Cependant je sais qu’en histoire il n’y a pas de hasard et qu’il n’existe tout simplement pas. Tout a une cause et parfois, plusieurs causes s’orientent vers des buts et des liens définis selon certaines réalités engendrées par des jusxtapositions  d’actions définies. Autrement dit chaque action doit nécessairement avoir des réactions à court, moyen ou long terme mais également certaines actions ou du moins toute action est par excellence le résultat d’autres actions antérieures et par ce  fait il n’y a aucune place dans l’histoire humaine et dans la nature qui n’ait pas de liens entre chaque action et toutes les actions entre elles.

Ce qui signifie, quoique l’on dise aussi isolé que l’histoire de Haïti peut nous le révéler à maintes occasions, ceux qui deviennent président de Haïti le sont devenus parce que certaines circonstances et certaines conditions sont établies pour qu’ils le deviennent et qu’il n’y a pas vraiment de parachutage présidentiel en Haïti.  Haïti, en réalité et même dans les faits,  a toujours eu les présidents que les haïtiens voulaient toujours avoir sinon il faudrait que des groupes organisés comme les partis politiques s’organisent efficacement pour empêcher que des mercennaires et des singletons débarquent et viennent leur ravir les postes et pouvoirs pour lesquels ils se battent continuellement.

Hélas, le pays est encore très loin de cet idéal de groupes et de partis poloitiques arrivent à s’organiser et à représenter véritablement les classes sociales définies et identifiables dans le pays. À part de ces faiblesses des organisations politiques du pays, il faut tout aussi noter l’éternelle volonté que les différents présidents du pays ont pour toujours vouloir s’emparer définitivement tous les pouvoirs.

Depuis Jean-Jacques Dessalines jusqu’à Joseph Michel Martelly, tous les présidents de Haïti ont toujours essayé de garder et maintenir le pouvoir et le contrôle de toutes les institutions du pays sous leurs influences et en plaçant leurs amis et les membres de leurs clans à la tête de toutes ces institutions comme c’était tout le pays qui avait toujhours choisi d’être sous un régime dictatorial. Néanmoins, la majorité des haïtiens savent très bien que ce n’est pas le peuple qui choisit les présidents-dictateurs mais un ensemble de groupes et un ensemble d’intérêts s’opposent à leurs vraies valeurs et aux intérêts fondamentaux de tout le pays.

Cette grande majorité sait très bien qu’il y a la bourgeoisie saloppe et en haillon de Haïti qui refuse d’accepter des alternances politiques dans le pays. Cette majorité sait que les ambassades des anciennes puissances coloniales et des puissances régionales accrochées au capitalisme mondial et rétrograde a toujours besoin des dictatures pour se développer. Cette majorité des haïtiens sait pour que les choses changent à leurs avantages, il faut qu’ils s’attaquent aux plus fortunés et aux groupes qui s’opposent toujours à leurs intérêts.

Bref, le peuple dans son ensemble, doit se mobilier et ne pas attendre les groupes formels pour changer et chambarder les choses à leurs avantages dans le pays car, comme toujours, par leur caract`re formel que ces groupes dits organisés vont prendre et prennent habituellement, tout tend à suivre une spirale infernale les conduisant tooujours dans les dictatures. C’est à la jeunesse de se prendre en main, en allant prendre de l’expérience au sein des groupes organisés et en écoutant tous les groupes et les leaders afin de se fasire une éducation et une vision de ce qu’ils sont capables pour changer ce pays.

Hermann Cebert

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