Les limites de la démocratie en Occident c'est que cette démocratie a peur de son ombre lorsqu'elle est en contradiction avec elle-même. Alors, elle devient violente, méchante, criminelle
Il n’y a pas un seul éditorial sorti et publié dans les médias haïtiens, radio, télévision et journaux, qui peut répondre aux critères et aux exigences à la fois de la liberté de la presse, et de l’éthique tout en étant engagé pour une Haïti démocratique car dans l’ensemble c’est souvent et toujours des textes et discours partisans, des textes et discours guerriers sans aucune référence académique et méthodologique qui pourrait informer le peuple, éduquer les jeunes ou citer dans des études et recherches universitaires.
D’ailleurs, même les journalistes qui jouissent de très grandes notoriétés dans le pays et à l’étranger se permettent de faire des discours ou écrire des textes vranment incendiaires qui mettent même en danger les assises du journalisme contemporain haïtien c’est-à-dire la liberté de la presse. Plusieurs s’en prennent, sans référence à des documents officiels, au canon de leur discours, à des sujets qui pourraient les mettre en situation conflictuelle et, qui en occident aurait pu les ruiner financièrement.
Pourtant à les entendre discourir et débattre, ils se glorifient et se réclament des intouchables comme s’ils étaient eux-mêmes l’incarnation de l’éthique et de la liberté de la presse dans le pays oubliant que le journaliste ne peut aucunement affirmer sans preuve.
En fait qu’il s’agisse de document, de citation, de publication web ou autre, le journaliste a besoin de référence pour rapporter, informer, communiquer ou analyser. Malheureusement quasiment aucun journaliste haïtien n’a cette habitude de bien faire et de mieux faire dans les médias haïtiens alors que le développement des technologies mettent à leur disposition d’énormes quantité de documents, de références et de publication qui auraient pu les aider dans leur travail au quaotidien.
Tous les grands médias internationaux et dans le monde se complètent avec les publications sur internet et ils ont même des capsules où des internautes et des blogueurs collaborent à leur publication cependant en Haïti, les journalistes consultent régulièrement les publications sur le net et reproduisent toutes ces publications à travers leurs éditoriaux, leurs débats et leurs discussions sans noter les références pour leurs lecteurs, leurs téléspectateurs ou leurs auditeurs comme si c’était leurs idées, leurs recherches et leurs propres publications.
Tout cela montre et explique le manque d’éthique des journalistes haïtiens mais surtout cela fait ressortir l’état lamentable du journalisme en Haïti, un journalisme arriéré et encore féodal comme l’ensemble des autres secteurs actifs dans le pays. Une vision de colonisé, de rétrograde, de cache cache et de marronage ou tout est permis puisque personne ne peut les contester ou les critiquer. Pour bien comprendre cette vision de cache cache ou de colonisé, il faut se référer au recours systématique que les journalistes haïtiens ont pour rapporter les informations internationales.
En effet, il vous suffit d’écouter Radio France Internationale, Radio Canada, France 24, BBC, CNN et j’en passe aisi que des journaux et des magazines comme Jeunes Afrique, le monde Diplomatique etc pour savoir et connître ce que les médias haïtiens vont rapporter comme informations internationales. Sauf les traductions qui sont haïtiennes, pour le reste ils reproduisent textuellement les publications de ces médias et dans d’autres cas, ils reproduisent également textuellement les communiqués et les dépêches des grandes agences d’information.
Par ailleurs, je ne me souviens pas une fois que les médias haïtiens avaient des experts et des spécialistes qui leur expliquaient tel ou tel conflit régional, continental ou local d’un pays ou d’une organisation quelconque au niveau international. Ils sont eux-mêmes ou plus précisément, ils se considèrent déjà comme des spécialistes de ce fait, c’est inutile pour eux d’inviter du monde qui ont le savoir et l’expertise. Évidemment, cette réalité du fonctionnement du journalisme dans le pays traduit les retards du pays en matière de formation en journalisme et la pollution de la médiocrité qui l’empoisonne.
Si vous écoutez ou lisez un texte écrit par un journalisme haïtien dans le pays ou à l’étranger, vous allez vous rendre compte que le journaliste que vous écoutez ou lisez se considère comme un dieu, petit dieu certainement mais dieu quand même.
De plus si vous écoutez ou regardez n’importe quelle émission de n’importe quel média haïtien, vous allez vous rendre rapidement compte que l’animateur de cette émission parle et parle souvent beaucoup plus que ses propres invités ce qui traduit également sans aucun doute que c’est de lui qu’il parle et c,est son opinion qui est plus important puisqu’il ne donne jamais à son invité le temps d’exposer sa pensée.
On est loin des grands interviewers comme David Frost en facede Richard Nixon mais en présence des dieux de la presse toute puissante mais médiocre de Haïti. C’est donc parce que le journaliste veut toujours se faire passer avant les opinions de ses invités qu’il pêche souvent dans son rôle de journaliste professionnel. Il n’y a pas grand journaliste haïtien qui soit capable de pousser ses invités à sortir de leurs zones de confort afin de cracher une quelconque vérité.
Dans la grande majorité des émissions ou d’interview, les journalistes haïtiens parlent souvent plus de 90% du temps de l’émission ou du débat parce que ces journalistes se vendent eux-mêmes au lieu de chercher une certaine vérité.
S’il est vrai que le journalisme haïtien est à penser et à repenser pour s’approcher de son éthique nécessaire et primordial à la liberté d’expression qui est elle-même un aspect de la fondation de la démocratie dans le pays, un autre problème gangrène également la presse haïtienne et le métier de journalisme en Haïti, c’est la corruption.
En effet, nombreux sont les médias et journalistes haïtiens qui mangent dans les mains des ambassades accrédités dans le pays ainsi que dans les mains des politiciens corrompus du pays. Plusieurs journalistes haïtiens reçoivent constamment de l’argent, des cadeaux et des faveurs de toutes sortes des chargés d’affaires des diverses ambassades accrédités dans le pays.
Plusieurs quêttent devant et auprès des ambassades pour avoir un visa pour eux-mêmes et pour leurs proches et cela les empêche de pratiquer professionnellement leur métier et selon les règles de déontologie de leur métier par conséquent, ils sont souvent avec ou sans demande de leur corrupteur, ils sont obligés d’être complaisant dans leur éditorial ou sur tout sujet d’intérêt national du pays.
D’ailleurs nombreuses sont également les divers ambassades et ambassadeurs qui se comportent comme des colons et des commandeurs qui n’hésitent pas une seule occasion pour leur donner leur soi-disant séminaire de formation dans le but de se rapprocher d’eux pour les corrompre bien souvent contre les intérêts majeurs du pays. Très certainement, ces journalistes ne pas seuls dans leurs états de vendus et de corrmpus aux soldes des ambassades et des politiciens, nos politiciens également reçoivent de l’argent et des faveurs des ambassades ce qui les empêche d’avoir leur propre idéologie et leur propre conviction rendant ainsi tout le système politique et journalistique du pays appatride et antinational.
Dans les couloirs du régime néoduvaliériste et macouto-mulâtre des martelly-lamothe, certains journalistes et certains politiciens sont souvent ridiculisés par le président, le premier ministre et de plusieurs ministres qui se vantent les avoir acheter à prix d’une patate petit orteille m’avait rapporté un ami qui a son entrée dans les sphères du régime martelly-lamothe.
On se souvient par exemple, tout dernièrement du butin de guerre du Parti Lavni de Eric Junior Prévost qui a eu un poste de directeur dans le cadre de l’accord de EL Rancho, de Evans Paul qui fait désormais silence sur les divers problèmes du pays, de Himler Rébu qui a un poste de Ministre des Sports et d,action civique, lui il a toujours été de la famille duvaliériste et serviteur de la bourgeoisie blanco-mulâtre ou encore de Sauveur Pierre Étienne, de OPL (Organisation Peuple en Lutte, qui tout en assassinant dans sa tombe Gérad Pierre Charles le grand penseur de ce parti, et malgré son soi-disant doctarat, est devenu collaborateur, soussou, espion, SD du régime martelly-lamothe.
Certain disent qu’à l’instar de plusieurs sénateurs, plusieurs députés, plusieurs journalistes, le premier ministre laurent salvador lamothe se vante avoir acheté la quasi totalité de la classe politique haïtienne directement et par personnes et groupes interposés.