Les vrais visages de l’accord de EL Rancho; Lorsque les politiciens haïtiens négocient des patates et des visas : Prevost Eric Junior du parti LAVNI devient directeur général du Service maritime et de navigation d’Haïti (SEMANAH)


Les vrais visages de l’accord de EL Rancho; Lorsque les politiciens haïtiens négocient des patates et des visas : Prevost Eric Junior du parti LAVNI devient directeur général du Service maritime et de navigation d’Haïti (SEMANAH). Les Lavalassiens pacotilles affichent leurs butins de guerre. Un véritable groupe d’opportunistes, je veux les voir lorsque Joseph Michel martelly commencera à cracher sur eux. 

Le Nouvelliste | Publié le : 08 avril 2014

Le ministre des Travaux publics, Transports et Communication, Jacques Rousseau, a procédé mardi à l’installation d’Erick Prévost comme nouveau directeur général du Service maritime et de navigation d’Haïti (SEMANAH) qui succède à Frérel Normil à ce poste. Entre de nouvelles perspectives et la revitalisation du transport maritime en lambeaux depuis quelque temps, le nouveau patron semble avoir du pain sur la planche.

 

Au premier plan, Erick Junior Prevost, Frerel Normil et le ministre des TPTC, Jacques Rousseau
Wadson Labrousse

Pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Les effets de l’Accord d’El Rancho issu des assises interhaïtiennes sont visibles à l’oeil nu. En effet, c’est en présence notamment des membres du gouvernement que l’actuel coordonnateur du parti politique « Lavni », Erick Prévost, a officiellement pris ses fonctions à la tête du SEMANAH. Formulant des vœux de succès à l’endroit du directeur entrant, le ministre des TPTC, Jacques Rouseau a, par ailleurs, fait l’éloge du directeur sortant. « Frérel Normil a fait un excellent travail au cours de ses 27 mois à la tête de l’institution », a-t-il soutenu, soulignant que le « bilan de M. Normil est extrêmement positif ». Ce n’est pas l’ingénieur Frérel Normil qui dira le contraire. Tout au contraire ! Rappelant que le code maritime a été élaboré sous son administration, il dit qu’aujourd’hui c’est grâce à son leadership que les employés de l’institution travaillent maintenant dans un cadre confortable à Delmas 31. En ce qui a trait aux aides à la navigation, la majorité des phares n’étaient pas fonctionnels pendant plusieurs années. « Moins de trois mois après avoir pris les rênes de l’institution, 15 d’entre eux ont été réhabilités et sont maintenant opérationnels », s’est-il enorgueilli, non sans exprimer des souhaits de réussite à son successeur. Bien mis dans son costume blanc, le nouveau titulaire du SEMANAH croit qu’il y a donc urgence d’agir aujourd’hui pour entrer dans la modernité et profiter des immenses opportunités du secteur maritime et de la navigation. « Ma volonté de promouvoir la relance et le développement du secteur maritime en Haïti est intimement liée à celle du chef de l’Etat et du Premier ministre qui n’ont jamais raté l’occasion d’exprimer leur plus vif intérêt pour le secteur, particulièrement pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des pêcheurs haïtiens », a-t-il indiqué dans une « petite salle » du local de l’institution à Delmas, devant quelques membres du petit personnel plutôt circonspects. Communicateur, actuel dirigeant de « Lavni », Erick Prévost, apporte dans sa besace un plan d’action comprenant cinq axes fondamentaux en vue d’insuffler un nouvel esprit au SEMANAH. Une campagne nationale d’information et de sensibilisation pour promouvoir les affaires maritimes et nautiques dans le pays, la mise en place d’un système national de protection du milieu marin et côtier et la mise en place d’une kyrielle de mesures spécifiques et transversales sont, entre autres, les axes de ce programme. Conscient que la réalisation de ces projets ne saurait être effective sans un réel effort pour doter l’institution d’outils administratifs aptes à lui permettre de répondre aux besoins de modernisation et d’adaptation aux nouvelles exigences du secteur maritime international, M. Prévost convie « les parlementaires à adopter le code maritime de la navigation d’Haïti afin qu’il puisse mener à bien sa mission ». « Il sera aussi nécessaire d’avoir une nouvelle loi organique qui permettra au SEMANAH de faire face à de très importants problèmes non pris en compte par le décret portant sa création le 5 mars 1982 », plaide-t-il. Dans l’intervalle, les attentes sont grandes compte tenu des problèmes qui affectent le secteur maritime pas toujours logé à la bonne enseigne.

 

<!–

–>Juno Jean Baptiste
jjeanbaptiste@lenouvelliste.com

 

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.