L’indépendance du Québec remise aux calendes grecques: La fin abrupte du règne de Madame Pauline Marois


J’ai  déjà abordé la Question de l’indépendance du Québec dans plusieurs autres articles et plus particulièrement, invoqué les caractéristiques des politiciens québécois se disant nationalistes et indépendantiste comme étant des opportunistes, des menteurs et des traitres malheureusement, cette élection de 2014 semble confirmer se que je supposais il y a quelque temps déjà.

Mieux encore, cette année le peuple québécois est en train de de découvrir la vraie nature de ses politiciens et plus particulièrement avec ceux du Parti Québécois (PQ) dont les stratèges du Parti ainsi que de sa Cheffe, Madame Pauline Marois. En effet, comme plusieurs autres observateurs externes de la scène politique québécoise, je doutais des convictions profondes de la Cheffe du PQ et ce depuis les accusations de Jacques Parizeau avec à sa célèbre citation:« Nous avons pedu le référendum, à cause de l’argent et vote ethnique» et également, on peut se souvenir les fameuses conditions de Bernard Landry:« Nous ferons un référendum, lorsqu’il y aura des conditions gagnantes» comme si les immigrants par leurs votes étaient les moyens pour rendre le Québec Indépendant et véritable garantie pour les conditions gagnantes.

Après le poing levé de Pierre Karl Peladeau, PKP ou le Petit King de la Presse au Québec, qui nous a clairement annoncé les raisons de son engagement en Politique: «Je me suis engagé pour faire l’indépendance du Québec» mais entrée fracassante de PKP qui semblait dire à tous les québécois que le projet de pays était à la fois l’affaire des hommes d’affaires prospères et l’affaire de tout les québécois contrairement aux doutes que les fédéralistes agitaient à savoir, qu’un Québec Souverain et Indépendant n’allait pas attirer les investisseurs et des hommes d’affaires. Évidemment, c’est Raymond Barbeau qui avait raison lorsqu’il disait déjà, depuis les années 1960, que le Québec avait de grandes capacités économiques et d’attractions pour assurer lui même son indépendance et que contrairement aux évangiles de la peur des fédéralistes, l’indépendance du Québec permettrait au Québec de gérer lui-même ses propres affaires.

Si l’arrivée de PKP avait l’aire de donner une grande bouffée d’aire au mouvement souverainiste et indépendantiste, surtout avec les différents appuis des anciens premiers ministres du Québec, le Peuple québécois a très vite descendu de ses nuages d’espoirs réels de se fonder une Véritable Nation, puisque les Intérêts de la Cheffe Péquiste et des différents stratèges péreux du Parti, ont d’une part forcé Pierre Karl Péladeau à se cantonner comme suiveur et mouton de panuge en ayant endossé le nouveau rôle qu’on lui a attribué, celui qui est semble-t-il entré en politique pour assurer le développement du Québec, des raisons économiques quoi.

Pour bien comprendre la remise aux calendres grecques de l’indépendance du Québec par lea cheffe et les stratèges du Parti Québécois, il y a plusieurs éléments d’analyse à retenir dont celui que j’ai ci-haut évoque le Manque de Courage des élites du parti, La peur de ces derniers et le manque d’héroisme qui paralyse tous les chefs du PQ à l’exception de Parizeau et de René Lévesque qui malgré leurs échecs, ont eu au moins le Courage de tenter leur chance et d’avoir essayé au bout de leur conviction ce, avec et malgré les engrenage des structures constitutionnelles et de la logique de parti qui réglémente le système politique québécois.

Aujourd’hui, en 2014, La cheffe du PQ est en train d’abandonner le Québec d’espoir de Lévèque: « si je comprends bien, vous êtes en train de me dire à la prochaine fois» Or, cette prochaine fois est plutôt remises aux calendres grecques car ceux qui auraient dû être en avant de la scène de présentations et de représentations du Parti Québécois comme Bernard Drainvil, Jean-François Liséé, Léo Bureau Blouin, Martine Desjardins ont été sacrifiés pour l’arrivée détournée de PKP et cela annonce semble-t-il sans aucun doute même sans l’appui des anciens fidèles de Jean Charest au PLQ, un gouvernement Majoritaire de Philippe Couillard.

L’indépendance du québec est et sera piour plus tard, car elle est remise aux calendres grecques et avec elle, cette indépendance, Madame Pauline marois. Une fin donc abrupte d’un PQ au féminin n’aura pas fait non plus la différence.

à suivre….

Hermann Cebert