Comment Rééquilibrer nos Finances: Discours sur la désobéisance Financière

Il n’y a pas trop longtemps nous étions témoins d’un mouvement contre les agissements des institutions financières du monde ce, dans presque toutes les grandes économies des pays développés. Depuis Madrid, Londres, Paris, en passant par Montréal jusqu’à New-York des jeunes et des vieux prenaient posséssion de quelques grandes artères de ces grandes places financières du Monde. Les activistes de ce qui semblait être un vaste mouvement de protestation contre à la fois le capitalisme financier mondial et contre la complicité voire la collaboration des chefs d’État des grandes puissances économiques avec les magnats de ce même système financier. Or, bien vite, ce mouvement qui nous annonçait la grande lutte sociale du siècle s’est essouflé avant même l’arrivée des premiers flocons de neige. Comme cause de cet échec nous pouvons en retenir que quelques unes dont la charge de l’ensemble des revendications c’est-à-dire que le mouvement semblait trop demander en si peu de temps; deuxièmement ces activistes ne semblaient pas comprendre la portée de leurs revendications qui paraissait remettre en question les fondements de ce capitalisme financier mondial; et enfin pour ne citer que ces causes là, les jeunes activistes n’étaient supporté par aucune théorie économique et financière qui leur aurait permis de maintenir un débat idéologique et technique contre les agissements des principales institutions financières que contre également l’inertie des différents gouvernements du monde. J’aurais pu ajouter à cela que les activistes ne s’étaient pas préparés à engager une véritable lutte sociale anti capitalisme financier mondial. Ils n’avaient pas les moyens économiques et financiers pour affronter les dures réalités d’une lutte contre tout un système mondial et mondialisé.
Comme je le disais dans un texte précédent, bientôt ils ne seront plus là. a compréhension dans ce texte là en était que l’on ne peut pas s’improviser révolutionnaire en un clin d’oeil et que ces petits bourgeois qui profitaient de ce système capitaliste n’avaient aucune force de caractère pour faire imploser le capitalisme financier mondial avec quelques occupations et sans aucune organisation véritable. Ces apprentis activistes n’avaient aucun sens de l’Histoire et que leur lecture étaient bien insuffisante pour se rappeler que les lois issues des mouvements de 1968 sont encore là et que les différents gouvernements des pays développés les avaient ajustées pour faire face à n’importe quel autre mouvement du même genre. Les militants de Occupy Wall Street sont les mêmes que les Alter-Mondialistes qui ont été lamentablement échoué pour les mêmes raisons que je viens de mentionner plus haut. Certains gouvernements du monde ont senti au premier les vacarmes provoqués par ces révolutionnaires d’un réveillon de la Saint-Sylvestre mais ils savaient très bien que ce genre de mouvement ne pouvait nullement aboutir à quelque chose de sérieux. Cette génération de Twitter c’est-à-dire qui sait même pas faire un long texte sans faire danser les idées voulues sur des lignes de montagnes russes.
Malgré ce flagrant et lamentable échec de la génération des petites phrases sans liens véritables entre elles, peut-on désespérer pour de véritables mouvements social et économique à l’échelle mondial? Si les activistes de Occupy Wall-Street ainsi que les altermondialistes ont échoué cela ne signifie pas pour autant que ceux qui se font berner par leurs gouvernements et les institutions financières mondiales qui agissent finalement en parfaite complicité n’ont pas pour autant d,autres recours contre pour forcer de nouvelles lois et de nouveaux règlements en matière de finance personnelle et mondiale. Non du tout, au contraire selon une vision occidentale du futur je dirai même qu’il a de l’espoir pour les moins nantis de ce monde Qu’ils se trouvent à New-York, à Dakar, à Paris ou à Londres ces gens qu’une minorité d’illuminés de la finance torturent et détruisent à coup de taux d’intérêts exorbitants qui les déracinent de leurs maisons pour les jeter comme des déchets sur les trottoirs avec des enfants sans espoir et qui doivent se séparer involontairement de leurs proches ont encore d’autres moyens pour forcer les décideurs mondiaux à rééquilibrer l’ensemble du système financier mondial.

voila tout est dit, à présent j’invite chaque lecteur à prêter une attention toue particulière à ma compréhension de la précédente ou l’actuelle crise financière mondiale. Dans un premier temps je ferai un rappel transversal de la crise financière et ensuite, selon les mêmes démarches des principaux acteurs de cette crise je vous invite à analyser puis à vous décider de l’option à tenir compte pour vous sortir de votre impasse financière personnelle surtout si vous êtes épris de diverses dettes auprès d’institutions financières. Il sera donc libre à vous de faire le bon choix. Ceci dit tous ceux qui présentement éprouvent de la difficulté à payer ses mensualités de ses cartes de crédit, de ses Hypothèques voire les marges de crédit et les prêts personnels vous devez absolument lire ce texte jusqu’à sa toute fin afin de bien saisir et comprendre ma lecture de la crise financière mondiale.
Mon objectif ici ce n’est pas d’exposer un cours de finance ni non plus de vous ébêter avec des théories économiques et financières. De même je ne vise pas à vous faire comprendre les politiques financière des grandes institutions financières ou encore des États. Mes objectifs sont plutôt simples car je m’efforcerai de ne pas me laisser piéger par un discours en utilisant le jargon de la finance comme on peut le retrouver dans les rapports financiers des grandes banques. Ce que je tiens à rappeler ici c’est qui a été fait et que vous savez mieux que moi c’est-à-dire les décisions prises par nos gouvernants pour calmer les ardeurs suite à la dilapidation de nos finances par les grandes institutions financières.
L’une des causes évoquées qui nous a conduit à la crise financière actuelle est la faillite des banques et comme argument soutenu c’était que les banques avaient profité d’un système qui les permettait d’investir dans des titres extrêmement risqués et toxiques. De cette conduite des dirigeants des banques les courtiers obtenaient des subprimes sans que les investissements des banques soient véritablement rentables. Les banques, les compagnies d’assurances les caisses de dépôt et de retraites en ont investi tellement qu’ils sont arrivés à se manquer de l pour rembourser les petits et les gros épargnants. Parmi les titres dits risqués on retiendra les hypothèques qui étaient accordés à des gens qui n’avaient pas vraiment de bonnes solvabilité, des cartes de crédit offerts à du monde qui n’avaient pas véritablement un bon emploi stable et payant. De plus on pourrait même citer les investissements faits auprès d’hommes et de femmes d’affaires qui ne pouvaient pa répondre à leurs obligations. Tout ce conglomérat de consommateurs sans solvabilité ainsi que les États et les courtiers sans scrupules ont mis à sec le système financier ce qui a donné naissance à la crise financière mondiale.
Voilà en quelques lignes les causes profondes de la crise financière mondiale. J’aurais explicité davantage en étalant l’engrenage de ce système cependant tel n’est point l’objectif de ce texte et de ce fait ce que je voulais faire c’était juste un rappel des faits afin de vous remettre dans le bain. En revanche, ce qui m’intéresse le plus ce sont les décisions prises par les différents dirigeants pour calmer les ardeurs et éviter comme disaient ces dirigeants un effondrement de ce système mondial.
Voyons les décisions prises par les Gouvernements des grandes économies du monde. Partout en commençant par les États-Unis, suites aux manques de liquidités donc au manque d’argents par les banques les dirigeants des banques se ferment les portes et ce pour se mettre à l’abri des poursuites et un véritable éclatement de leurs actifs restants.

Autrement dit les banques qui éprouvent de la difficulté à payer leurs clients avaient choisi de se protéger en se cachant derrières les lois. deuxièmement, et c’est ce qui nous avait tous exaspéré c’est que les banques déjà sous couvert des lois qui les protègent contre la faillite vont demander aux États et particulièrement à l’État en la personne des ministères des finances de les donner ou peut-être les prêter de l’argent de vous et moi afin de financer leurs déficits et leurs pertes. Notons qu’ici l’élément important est bien sûr ne pas faire faillite et sortir du système jusqu’à ce que les États décident de donner l’argent aux banques ainsi qu’aux entreprises déficitaires. Je répète les banques se cachent jusqu’à ce qu’elles obtiennent de façon menaçante les États les montants demandés car selon elle sans cet argent les États et les gouvernements doivent comprendre qu’ils seront considérés comme responsables de l’Éclatement du système financier mondial. Voilà, avec nos argents les banques trouvent du financement pour éviter la faillite et pour se faire, elles sortent du système en fermant les portes comme on l’avait bien constaté un peu partout dans le monde.

Les dirigeants des Institutions financières ne sont même pas sentis gêner pour se sortir même pour un laps de temps le circuit financier, ils l’ont fait sans scrupule ni morale ni éthique. L’État est venu tout simplement à leur secours et aujourd’hui encore ces mêmes institutions continuent de mener les affaires comme auparavant sans grande contrainte pire encore elles continuent d’exiger des mesures d’allègement fiscal dont les diverses réductions d’impôts et de taxes sur le capital. Compte tenu de cet état de fait et vue que les ménages c’est-à-dire vous et moi nous continuons de nous faire harceler par les institutions financières qui viennent nous gruger nos économies et que l’État ne fait rien pour nous aider, que faut-il faire et ne devons nous pas utiliser les mêmes approches que les institutions financières pour rééquilibrer nos finances personnelles afin de repartir à zéro. Nous avions été victimes d’un système financier sans vergogne et sans scrupule qui nous haussant les taux d’intérêts sans arrêt en tordant presque tous le cou pour prendre leurs prêts et leurs hypothèques. Chaque année les banques et les institutions financières déclarent des profits astronomiques qui se partagent entre une minorité d’actionnaires et de gestionnaires alors que les frais bancaires ne cessent d’augmenter d’années après année avec moins de services et de piètre qualité. Ne sommes-nous pas en droit d’emprunter la même voie que celle utilisée par les institutions financières celle qui consiste à quitter le circuit financier afin de pouvoir mettre de l’ordre dans nos finances et une fois que nous serons prêts, nous saurons ou non le réintégrer. Les banques n’ont pas eu peur de prendre de telles décisions pourquoi devrions-nous avoir peur de nous sortir du circuit financier sans rien payer et repartir à zéro. Cette action citoyenne que je peux appeler la désobéissance financière devait pouvoir venir mettre de l’ordre dans le désordre et le chaos qui règne actuellement dans le système financier international. Nos fonds de retraite ont perdu de la valeur dans cette crise et actuellement il y a non seulement des familles qui ne savent où se donner la tête pour répondre aux pressions des institutions financières mais encore il y a aussi beaucoup de retraités qui ont vu leurs allocations diminuées à causes des pertes enregistrées durant cette crise financière.
La désobéissance je crois jusqu’à date est un droit dans les principaux pays développés de fait ne serait-il pas aussi un droit en matière de finance? C’est ici que le rôle du lecteur est important celui de formuler la conclusion que je ne peux pas faire c’est-à-dire d’arriver à construire un droit celui du Droit À La DÉSOBÉISSANCE FINANCIÈRE dans le but de rééquilibrer ses finances personnelles. Pourrait-on arriver à voir les altermndialistes, les Occupy Wall-street se lever pour de bon en utilisant les réseaux sociaux pour prôner ce droit à la désobéissance financière. Je crois que c’est Hegel qui parlait des causes de l’enchaînement et de l’aliénation des humains lorsqu’il évoquait le principe de la peur en ce sens parce que nous avons peur nous nous laissons aliéner. Dans l’un des précédents articles ou plus exactement car je ne me souviens plus maintenant où est ce que je l’ai publié, nous échouons parce que nous avons des habitudes. Alors pour faire le lien entre la pensée de Hegel et la mienne je dirais nous avons l’habitude d’avoir peur et à cause de cette peur nous nous faisons bafouer par le système financier mondial avec la grande complicité de nos dirigeants politiques.
Le système économique et financier fonctionne en circuit fermé c’est-à-dire le ménage (le citoyen, le travailleur) travaille dans une entreprise, reçoit un salaire qu’il utilise pour sa consommation personnelle, pour épargner et peut-être aussi s’il en reste pour investir. Il dépose la partie à épargner à sa banque, dans un fonds de retraites ou de compte typiquement d’épargne et le reste s’il en reste vraiment dans les actions dans les obligations. Autrement dit le circuit financier comme son nom l’indique un circuit fait en sorte que le revenu gagne soit déposer dans une institution financière qui va utiliser cet argent pour le prêter aux entreprises et aux individus à titre de prêts personnels. L’argent circule donc librement ou encore l’argent devait circuler librement à l’intérieur de ce circuit sans jamais sortir donc devait faire un va-et-vient entre le travailleur, les institutions financières et les entreprises.
Malheureusement le système financier ne fonctionne pas véritablement ainsi, d’abord les travailleurs ne reçoivent pas leurs salaires mérités, ensuite ils sont moins informés sur les coûts des biens qu’ils consomment sans compter l’inflation n’est pas prise en compte dans le salaire qu’ils reçoivent et enfin pour ne citer que ceux-là, pour combler la différence qui existe entre le salaire nominal et le salaire réel qu’ils reçoivent dans sa poche ils sont obligés de recourir à des marges de crédits, des prêts personnels qui sont offerts à des taux d’intérêts très élevés. Au bout du compte avec des déficits de 20 à 40% compilés sur de dizaines d’années ils ne font que s’appauvrir de plus en plus.

Pour conclure, je laisse donc le soin aux lecteurs de donner suite à cette réflexion et agissant pour leurs propres intérêts à savoir s’ils doivent un jour ou l’autre exercer un certain droit à la désobéissance financière afin d’établir un certain équilibre au niveau du système financier mondial. Je souhaite que les activistes qui ont occupé les grandes artères des grandes villes du monde tombent un jour sur ce texte afin de lui donner son envergure en réfléchissant sur une quelconque utilisation possible. Il n’est point essentiel de lutter s’il n’y a pas à la base une assise sur laquelle fonder et construire son opinion. Encore une fois je mets ce texte à la disposition de tout un chacun et il est du devoir de chacun de s’informer de ce qui est actuel et d’agir en connaissance de cause.
Bonne lecture.
Hermann Cebert